Au bout de l’avenue de la Princesse, au sud du Vésinet et niché dans un écrin de verdure se trouve l’Asile Impérial du Vésinet.
Il fut inauguré en 1858 pour les ouvrières convalescentes sous le patronage de l’impératrice Eugénie.
Il fut construit par l’architecte Eugène, Laval qui appliqua les recommandations hygiénistes en vogue dans cette seconde moitié du XIXe siècle.
Le parc qui entourait les vastes bâtiments garantissait aux ouvrières, lingères et domestiques convalescentes un parfait repos.
Eugène Laval offrit aux convalescentes un lieu où espace, air pur, lumière et verdure leur permettait de poursuivre leur guérison.
Les convalescentes arrivaient de la Gare du Vésinet en voiture à cheval.
puis, plus tard, en auto-car.
Le règlement était très strict, le port de l’uniforme obligatoire.
L’emploi du temps était immuable : promenades dans le parc,
messes dans la chapelle,
travaux d’aiguilles dans l’ouvroir.
Les convalescentes disposaient d’une bibliothèque et d’un promenoir où elles trouvaient des revues illustrées, et faisaient leur correspondance.
Un pavillon était réservé aux femmes relevant de couches.
Un service de mères nourrices est créé pour les plus faibles.
Les bâtiments étaient spacieux et aérés, équipés de salles de bains.
Tout était pensé pour le rapide rétablissement des convalescentes : la cuisine,
le réfectoire,
la pharmacie,
la tisanerie,
l’infirmerie.
L’établissement était autonome avec une laiterie,
un pâturage,
et un potager.
Un nombreux personnel travaillait dans l’établissement.